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Créateur d’emplois et de richesses, l’artisanat constitue un maillon indispensable de l’économie nationale, mais également de l’aménagement et du développement du territoire. La CNAMS Île-de-France interpelle les candidats aux élections législatives pour porter une véritable ambition politique de valorisation des savoir-faire artisanaux, de leur développement durable et de leur transition numérique, ainsi que de la transmission des savoir-faire et de l’apprentissage.

Pendant la crise sanitaire, un nombre important de TPE/PME a fait l’expérience d’un manque de maîtrise du numérique et d’un déficit d’agilité, pour maintenir ou adapter leur activité à l’obligation de distanciation sociale.

L’absence de couverture, les débits médiocres pouvant empêcher d’utiliser Internet, de télécharger une application, voire tout simplement de téléphoner, ont amplifié les inégalités entre zones urbaines et rurales d’Île-de-France.

Du déploiement du très haut débit à l’accompagnement des petites entreprises, des solutions existent qui doivent être soutenues politiquement.

Zones blanches, incidents techniques… les petites entreprises sont pénalisées

Selon l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse – ARCEP, à la fin de l’année 2020, près de 80 % des infrastructures françaises de réseau mobile en 4G étaient opérationnelles.

Cela excluait les zones blanches persistantes qui ne profitent toujours pas d’une connexion mobile et internet fiable !

A ces communes s’ajoutent toutes celles qui ne sont pas considérées en « zone blanche » mais qui ne disposent pas de couverture réseau suffisante. En effet, la définition réglementaire de la couverture de téléphonie mobile s’entend comme la possibilité de passer un appel téléphonique et de le maintenir durant une minute, à l’extérieur des bâtiments et en usage piéton.  

De même, n’est pas considérée comme « zone blanche » une commune où, devant la mairie, une liaison est possible avec un opérateur.  

Or, dans la pratique, il en va tout autrement !

Au 18 mars 2022, l’Observatoire des déploiement recensait près de 140 communes en Île-de-France

Amillis – 77
Armentières-en-Brie – 77
Arville – 77
Aufferville – 77
Augers-en-Brie – 77
Baby – 77
Balloy – 77
Bannost-Villegagnon – 77
Bazoches-lès-Bray – 77
Beaumont-du-Gâtinais – 77
Bezalles – 77
Blennes – 77
Boisdon – 77
Boitron – 77
Bougligny – 77
Boulancourt – 77
Bréau – 77
Cerneux – 77
Chaintreaux – 77
Chalautre-la-Grande – 77
Chalautre-la-Petite – 77
La Chapelle-Saint-Sulpice – 77
Châtenay-sur-Seine – 77
Chauffry – 77
Chenoise – 77
Chenou – 77
Chevrainvilliers – 77
Courchamp – 77
Coutençon – 77
Crouy-sur-Ourcq – 77
Dhuisy – 77
Donnemarie-Dontilly – 77
Égreville – 77
Faÿ-lès-Nemours – 77
Flagy – 77
Fontaine-Fourches – 77
Fromont – 77
Garentreville – 77
Germigny-sous-Coulombs – 77
Gironville – 77
Gravon – 77
Grisy-sur-Seine – 77
Guérard – 77
Ichy – 77
Jouy-le-Châtel – 77
Leudon-en-Brie – 77
Lizines – 77
Luisetaines – 77
Maisoncelles-en-Gâtinais – 77
Les Marêts – 77
Meilleray – 77
Melz-sur-Seine – 77
Mondreville – 77
Montceaux-lès-Provins – 77
Montdauphin – 77
Montenils 77
Montigny-le-Guesdier 77
Montolivet – 77
Mortery – 77
Mousseaux-lès-Bray – 77
Noyen-sur-Seine – 77
Obsonville – 77
Ocquerre – 77
Orly-sur-Morin – 77
Paroy – 77
Passy-sur-Seine – 77
Pontcarré – 77
Recloses – 77
Remauville – 77
Rouilly – 77
Rupéreux – 77
Sainte-Aulde – 77
Saint-Léger – 77
Saint-Martin-du-Boschet – 77
Saint-Ouen-sur-Morin – 77
Saint-Pierre-lès-Nemours – 77
Saint-Sauveur-lès-Bray – 77
Saint-Siméon – 77
Sammeron – 77
Sancy-lès-Provins – 77
Sigy – 77
Sourdun – 77
Thénisy – 77
Thoury-Férottes – 77
La Tombe – 77
Ury – 77
Ussy-sur-Marne – 77
Vanvillé – 77
Vaux-sur-Lunain – 77
Vendrest – 77
Villebéon – 77
Villenauxe-la-Petite – 77
Villeneuve-le-Comte – 77
Villiers-Saint-Georges – 77
Villiers-sur-Seine – 77
Villuis – 77
Vimpelles – 77
Vulaines-lès-Provins – 77
Adainville -78
La Boissière-École – 78
Chaufour-lès-Bonnières – 78
Grandchamp – 78
Lommoye – 78
Mittainville – 78
Rochefort-en-Yvelines – 78
Sailly – 78
Saint-Léger-en-Yvelines – 78
Le Tartre-Gaudran – 78
La Villeneuve-en-Chevrie -78
Blandy – 91
Boigneville – 91
Bois-Herpin – 91
Brouy – 91
Buno-Bonnevaux – 91
Épinay-sous-Sénart – 91
Fontaine-la-Rivière – 91
Guillerval – 91
Orveau – 91
Prunay-sur-Essonne – 91
Roinvilliers – 91
Saclas – 91
Valpuiseaux – 91
Ambleville – 95
Arthies – 95
Bray-et-Lû – 95
Buhy – 95
Charmont – 95
Chérence – 95
Frémainville – 95
Le Heaulme – 95
Hédouville – 95
Labbeville – 95
Menouville – 95
Montreuil-sur-Epte – 95
Saint-Clair-sur-Epte – 95
Saint-Cyr-en-Arthies – 95
Theuville – 95
Vallangoujard – 95
Observatoire des déploiements mobiles en zones peu denses – Les déploiements mobiles dans les zones peu densesMis à jour le 18 mars 2022

Parallèlement, « dans la région la plus fibrée de France, les problèmes de rupture de connexion Internet se multiplient« , jusqu’à pousser à bout les Franciliens.

Face à cette situation, certains maires ont d’ailleurs décidé de verrouiller les armoires de branchements et d’en contrôler l’accès, ce qui n’est pas toujours pratique ni du goût des opérateurs.

C’est ce qui ressortait d’un article publié par la Gazette des Communes le 9 mars 2022 :

« Débranchement d’un client au profit d’un autre, armoires vandalisées… Plusieurs maires forcent les opérateurs à améliorer les raccordements à la fibre, pour répondre à la colère des habitants. L’Avicca aussi hausse le ton et promeut un nouveau contrat, mode STOC V2. »

Les opérateurs avancent les investissements techniques et des outils de surveillance des techniciens pour garantir la qualité des raccordements. Mais le problème est aussi à chercher dans l’ubérisation du raccordement : les opérateurs délèguent les raccordements à une cascade de sous-traitants, dont certains autoentrepreneurs peu qualifiés.

Dans un communiqué publié le 7 mars, l’Avicca – qui rassemble les collectivités engagées dans le numérique – demandait à « Rendre illégale toute rémunération de sous-traitance qui ne permettrait pas à celle-ci de réaliser un raccordement FttH à la fois dans les règles de l’art, dans le respect de la réglementation du droit du travail et en stricte conformité avec les règles de sécurité d’intervention ».

La question de la montée en compétence des Français et du grand public est une des grandes ambitions du plan de relance.

Mais avant d’inciter les commerçants et les artisans à se digitaliser, il est essentiel que les structures en place permettent cette digitalisation. Il faut également que le grand public puisse se servir de ces outils, consommer en ligne et utiliser ces nouvelles plateformes de manière efficace.

ordinateur numérique digital

Accroître l’accompagnement des TPE vers la numérisation

Pour beaucoup de dirigeants, la digitalisation de leur entreprise se résume à de la présence en ligne. Trop peu imaginent les possibilités de croissance, les leviers de développement et rares sont ceux qui prennent la mesure des risques liés à la sécurité des données.  

Cette immaturité numérique touche particulièrement les petites structures.

De décembre 2019 à mars 2020, les cabinets de conseil BCG et EY ont réalisé une étude pour la Direction générale des entreprises (DGE) afin de mieux connaître et comprendre les TPE PME, identifier leurs attentes et leurs freins vis-à-vis du numérique et recueillir leurs souhaits en termes d’accompagnement.

Parmi les freins :

  • le manque de connaissance, de temps et de compétence pour s’engager dans le numérique,
  • la difficulté à trouver le bon interlocuteur et le financement.

Pour s’engager dans le numérique, nombreux sont ceux qui souhaitent une formation centrée sur leur secteur d’activité, à des outils numériques spécifiques, l’accès à des facilités de financement, ou encore la mise en relation avec des prestataires de confiance.

Pour cela, il est essentiel de :

Sources :

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