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Créateur d’emplois et de richesses, l’artisanat constitue un maillon indispensable de l’économie nationale, mais également de l’aménagement et du développement du territoire. La CNAMS Île-de-France interpelle les candidats aux élections législatives pour porter une véritable ambition politique de valorisation des savoir-faire artisanaux, de leur développement durable et de leur transition numérique, ainsi que de la transmission des savoir-faire et de l’apprentissage.

L’économie circulaire et plus largement le développement durable sont dans l’ADN des artisans.

Pour accélérer la transition écologique et donner une nouvelle ambition, il est nécessaire de s’appuyer et de soutenir des actions qui ont déjà fait leur preuve comme les actions d’animations territoriales telles que les Eco-défis des artisans et des commerçants, ou encore Répar’Acteurs et les démarches de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et la labellisation des pratiques RSE.

Cela passe aussi par l’accompagnement des entreprises dans l’optimisation de leurs divers flux (énergie, matière première, déchets et eau).

Tous artisans de la qualité de l’air et de la qualité de vie en Ile-de-France !

Au-delà de leurs actions personnelles, les artisans sont également des vecteurs de bonnes pratiques auprès de leurs clients et plus largement du grand public. C’est notamment le cas au niveau de la mobilité.

Carte Zone Faibles Emissions ZFE Grand Paris

Depuis le 1er juillet 2019, les restrictions de circulation portent sur les véhicules non classés et Crit’Air 5, à l’intérieur du périmètre de l’A86. 

Depuis le 1er juin 2021, la circulation sera restreinte pour les véhicules Crit’Air 4, Crit’Air 5 et non classés :

  • En semaine de 8h à 20h pour les voitures particulières, véhicules utilitaires légers, ainsi que pour les deux-roues motorisés ;
  • Tous les jours de la semaine pour les poids lourds. 

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La ZFE a pour objectif de développer la circulation des véhicules propres et, ainsi, faire disparaître à terme les véhicules les plus polluants.

L’objectif est de faire disparaître d’ici 2024, les véhicules Diesel en région parisienne.

La vignette Crit’Air qui doit apparaître sur les véhicules circulant dans la ZFE permet de les classer en fonction de leurs émissions de polluants. Ainsi les véhicules les plus polluants sont interdits à la circulation dans la ZFE à certains horaires.

Les entreprises qui souhaitent circuler dans la ZFE doivent donc s’assurer que leur flotte automobile répond aux critères imposés.

Pour autant, la croissance économique et l’emploi en Ile-de-France nécessitent que les entreprises puissent se déplacer et stationner sur l’ensemble des territoires où s’exerce leur activité.

C’est particulièrement vrai pour les secteurs de l’alimentaire, de la réparation, des services, du bâtiment et des travaux publics. Ils représentent à ce jour plus de 100.000 entreprises en Ile-de-France, équipées à 86% en véhicules diesel. Cela inquiète les acteurs économiques franciliens, à quelques mois d’une interdiction programmée de ce type de motorisation en cœur d’agglomération.

Zone Faibles Emissions ZFE Grand Paris

Pour améliorer la qualité de l’air et de la vie urbaine, des actions sont menées depuis plusieurs années par les collectivités territoriales, afin de restreindre la circulation des véhicules les plus polluants et la capacité à stationner au cœur de l’agglomération.

Les artisans partagent ces objectifs de réduction de la pollution et veulent en être pleinement acteurs.

Pour permettre leur bonne réalisation, ils souhaitent attirer l’attention sur 4 éléments concrets :

  • Les professionnels ont besoin d’accéder et de stationner en cœur d’agglomération, pour pouvoir intervenir rapidement et à des tarifs compétitifs auprès de leurs clients ;
  • L’offre de véhicules propres s’est rapidement élargie, mais elle ne couvre pas encore les besoins de nombreux professionnels en termes de fonctionnalités et d’autonomie ;
  • La densité du réseau d’avitaillement en carburants propres reste beaucoup trop faible au regard des besoins actuels et à venir ;
  • La crise du COVID a considérablement fragilisé les TPE/PME franciliennes et donc leur capacité à s’endetter davantage pour investir dans de nouveaux véhicules, malgré les aides proposées actuellement.

C’est la raison pour laquelle la CNAMS Île-de-France appelle les pouvoirs publics à :

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